Charray

CHARRAY, charmante bourgade Beauceronne, se situe dans le canton de Cloyes sur le Loir, au sud du département, à la limite du Loir et Cher.
La commune est très étendue puisque sa superficie totale est de 1098 hectares ainsi répartis :
– 950 ha en terres cultivables
– 148 ha en bois, landes et marais.

5 fermes isolées très éloignées les unes des autres, la distance d’un pôle à l’autre est de 8 kms et pour aller du centre de CHARRAY à :
– Beaulay (7,6 kms),
– Le Moulin Rouge (3,800 kms),
– La Fressurière (3,250 kms),
– Le Grand St Laurent (1,800 kms),
–  Nonainville (3,700 kms),

2 hameaux
– Villefleurs constitué de 2 fermes (3,300 kms)
– Thierville qui possède un château, une ferme et 2 maisons d’habitation (4,1 kms)

L’AIGRE, paisible rivière de plaine naît à Tripleville, est alimentée par l’eau d’une source profonde et abondante, la Canche, ainsi que par de nombreuses autres sources.

Au nord de CHARRAY, l’Aigre serpente d’Est en Ouest dans une vallée verdoyante bordée de rideaux de saules et de peupliers,son débit est uniforme toute l’année sauf pendant les périodes de grande sécheresse.

Au Moyen Age de nombreux moulins ont été construits sur son cours.
Actuellement on peut découvrir le :
– Moulin Rouge, aujourd’hui une ferme, magnifique demeure.
– Moulin du Petit St Laurent, Moulin Haton, qui se cachent dans la verdure.
– Moulin de Charray, dénommé “le pauvre sac”, toujours en activité.
– Moulin de Seguin, complètement disparu.

L’église paroissiale de Charray a pour patron St Marcel

On pénètre à l’intérieur par un portail roman, celui-ci donne accès à une nef du XII éme siècle, puis on arrive à un vaste chœur gothique accoté d’une petite chapelle. Ce chœur paraît grand par rapport aux autres dimensions de l’édifice. L’ensemble est couvert d’un lambris daté de 1652 avec une charpente sur laquelle on voit des traces de polychromie. Le 16 mars 1610 un violent orage s’est abattu sur le village, la foudre est tombée sur le clocher ce qui a causé des dégâts considérables sur l’église et sur le clocher lui-même. En 1634, Augustin de Bonsergent, Seigneur de Charray fait construire dans le Chœur, un caveau pour y enterrer les membres de sa famille. Reposent encore dans ce caveau les Autroche des Marais et les de Loynes d’Autroche, derniers Seigneurs de Charray. ce caveau a été muré depuis.

L’église avait trois cloches autrefois :
* une grosse bénite en 1738,
* une moyenne bénite en 1749,
* une petite bénite en 1741.

Le 21 septembre 1830 fut bénite, sous l’invocation de la Sainte Vierge, une cloche pesant de 780 à 800 livres, nommée « Marie » par Jean Camille, comte d’Autroche et Marie Adélaïde d’Orléans, comtesse des Marais, en présence de Louis, comte de Suzannet pair de France. Cette cloche a été refondue lors de la réfection du clocher en 1994.

Chaque année, le 1er Mai, a lieu, et depuis des temps immémoriaux dans cette église, le pèlerinage de Saint Marcou. St Marcou était un abbé bénédictin, né à la fin du V éme siècle, d’une famille noble qui résidait à Bayeux. Mort à Nanteuil, dans le diocèse de Coutances en 558, il a marqué de son empreinte cette partie de la Normandie de par sa spécialité de guérisseur de scrofules (inflammations et abcès atteignant surtout les ganglions lymphatiques du cou, les goitres, les humeurs froides, maladie des glandes). Il a sauvé des âmes et accompli de nombreux miracles tant et si bien que sa renommée s’est étendue rapidement.




Les éléments constitutifs de cette page ont été obligeamment transmis par la municipalité de Charray.
Photos: Chantal AMARY

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