Saint Pellerin

La Commune et ses hameaux

Saint-Pellerin est une petite commune d’une superficie de 1368 hectares située à l’extrême Sud-Ouest du département d’Eure et Loir à la limite du Loir et Cher.
La commune est à une altitude d’environ 160 mètres.
Son territoire constitue une limite entre deux régions naturelles : le Perche à l’Ouest et de la Beauce à l’Est. Elle se situe également à la limite du Dunois et du Perche-Gouët.

Mentionnée sous le nom de Sanctus-Peregrinus en 1080, Sanctus-Perergrinus-de-Plano en 1182, Saint-Pellerin en 1502. Elle prit le nom d’Isle-sur-Yerre en 1793, puis Saint-Pellerin.

Sa flore est très variée, avec les nombreuses haies qui subsistent encore, telles que l’églantier, l’aubépine, le cornouiller, le fusain etc. …
Sa faune est tout aussi intéressante (héron, poules d’eau, pic-épeiche, mésanges etc. …)

C’est à partir de la Mairie, en direction de l’ouest, que commence la ville nouvelle de Saint-Pellerin.

Les Hameaux et Lieu-dits

Andillou, lieu-dit situé sur le plateau, en limite de Saint-Pellerin et de Boisgasson, le long du chemin de César. Mentionné sous le nom de Andeglou en 1382 (aveu de Pierre Coupe), Le Bardeau dit Andilhou en 1585, Andillou ou les Bouardz en 1599 (charte de la Seigneurie de Courtalain). Bouard venant du nom d’un habitant (Jean Bouard) qui y demeurait en 1566.
Bellevue, hameau de Saint-Pellerin.

Le Bouchereau, lieu-dit et nom d’un moulin qui exista sur la commune. C’est la maison à étages située à droite de la route qui va à Courtalain, dans la vallée, au niveau des ponts qui enjambent les différents bras de l’Yerre.
Le moulin de Bouchereau est mentionné dans une charte du comté de Dunois en 1586, à l’époque, c’était le deuxième moulin par ordre d’importance, après les Fontaines.
C’était autrefois le lieu d’une seigneurie du nom de Prépalteau, selon une charte du comté de Dunois avec haute justice qui avait droit de justice sur celle du Rameau, paroisse de Langey.

Champchabot, hameau situé au bord de l’Yerre à l’est de la commune, en contrebas du chemin de César, là où il quitte le territoire de Saint-Pellerin. Il s’est appelé Champchabot en 1192 (charte du prieuré de Saint-Hilaire sur Yerre) et Chanchabot en 1555 et le grand-Chanchabot en 1585. Il y avait un ancien manoir seigneurial mentionné dès 1240 mais déjà en ruine au XVIIIème siècle. Le fief et la justice dépendaient de la Seigneurie du Mée. Joachim du Plessis semble être le dernier des seigneurs de Chamchabot à avoir résidé sur place.
Le gué était un passage important, le châtelain de Courtalain exigeait une redevance de péage pour traverser l’Yerre. Une contestation s’étant élevée, l’affaire fut portée devant le tribunal et comme le seigneur ne put citer aucun édit royal confirmant l’usage établi, il se vit débouté par un arrêt du 2 janvier 1731. Cet arrêt est d’ailleurs surprenant puisqu’il existe aux Archives Départementales, une commission du Roy françois en date du 21 juin 1517 qui maintenait les seigneurs de Courtalain en possession du droit de péage de Champchabot, ce qui était confirmé par une sentence rendue à Blois le 26 octobre 1527.
Ce lieu-dit est l’un des plus importants de la commune. En 1586, il comprenait 23 maisons.

Chaussepot (Château de) Ce manoir fait face au château de Courtalain, une demeure du XVème siècle à trois niveaux. Autrefois, Chaussepot était un fort. Le bâtiment actuel, n’est que le quart de ce qui existait. Il y avait quatre tours d’angle qui encadraient un bâtiment en forme de U, fermé par un mur d’enceinte. Le plus ancien document concernant la seigneurie de Chaussepot date de 1189. Une charte du cartulaire de Marmoutier pour le Dunois, nous apprend qu’Eudes de Cormeray, seigneur de Chaussepot, pour réparer les tours par lui faits à l’abbaye de Marmoutier, au sujet d’une certaine dîme de Chaussepot, donna au religieux de cette abbaye, le droit de prendre chaque année trois setiers de blé et autan d’avoine. Chaussepot, détruit par les Anglais a été reconstruit à la fin du XVème siècle. Ancienne seigneurie ayant justice haute, basse et moyenne (1746) ; appelée Chauchepot en 1569, puis Chaucepot en 1586 (charte du comté de Dunois) et enfin Chaussepot. Thibault Méan et Loys Méan, seigneur de Chaussepot en 1585, ont donné leur nom au hameau de Bois-Méan, commune d’Arrou.

Cirbouin, mentionné sous le nom de Cireboign en 1502 (charte de la fabrique de Courtalain), Cirbouin ou la Gassoterie en 1579 (charte du comté de Dunois), le Petit-Cirboin en 1585 et Cirboing en 1619 (charte de la seigneurie de Courtalain). Le Petit-Cirboing-Méan, nom d’une famille déjà citée. Lieu-dit à la limite de Saint-Pellerin et d’Arrou. Le nom de Gassoterie vient de Gilles Gassot qui était fermier du tabellionné de Courtalain en 1568, puis tabellion en 1571 et notaire à Courtalain en 1575.
Le principal corps de bâtiment est l’ancienne demeure seigneuriale.

Le Corbuchet, lieu-dit de Saint-Pellerin située au bord de la route de Courtalain à Châteaudun, à l’angle du chemin qui descend vers Champchabot. Château appelé Courbuschet en 1585 « Curia Boscheti »( charte du comté de Dunois), Corbuschet en 1589 (charte de la seigneurie de Courtalain). Un château fut construit par M. Dimier en 1836, il fut démoli et remplacé par une demeure en 1978.

La Croix-Bellevue, maison isolée, appelée aussi la Maison de la Croix.

La Facière, ferme isolée, appelée la Fouassière en 1586, la Fasierre en 1643, la Facière en 1652, nom qu’elle a conservé depuis. Il y avait 11 habitants en 1856. La terre faisait partie, autrefois, du domaine des Touchardières. C’est maintenant une des principales fermes de la commune.

La Ferrière, hameau situé à la limite sud-ouest de la commune en limite du département du Loir-et-Cher. On trouve le site mentionné en 1511.

Les Fontaines, ce sont les bâtiments qui se trouvent dans la vallée entre Chaussepot et la ligne de chemin de fer. C’était nom d’un ancien moulin et d’une ancienne ferme de Saint-Pellerin. C’était le plus ancien moulin de la commune qui en comptait sept en 1833.
Détruit ; mentionné en 1512.

Le Four, ferme.

Le Gallas, lieu-dit et petit affluent de l’Yerre qui prend sa source au Poislay et qui traverse la commune de Saint-Pellerin.

La Gare, lieu-dit où se trouve la gare de Courtalain-Saint-Pellerin.

La Grande-Guillonnière, ferme, on trouve les Guionnières en 1555 ; divisées aujourd’hui en grande et petite-Guillonnière.

La Haute-Pitoizière, moulin. La rivière appelée l’Ecluze-de-la-Pitoysière est mentionnée en 1585.

L’Herbage, ferme.

La Monpointière, nom d’une ferme et d’une ancienne métairie de Saint-Pellerin. Appelée autrefois la Maupontière en 1512, la Montpentière en 1585, la Mopointière en 1661.

La Motte, nom d’un bois situé près de Cirbouin à Saint-Pellerin.

Le Pain-Perdu, maison isolée.

La Petite-Guillonnière, ferme, appelée Guionnières en 1511, la Petite-Guyonnières en 1585.

La Basse Pitoisière, nom d’une ferme qui n’était qu’une ruine et fut rasée en 1995. Autrefois, ce ne devait être qu’une annexe du moulin de la Pitoisière.

La Haute Pitoisière, nom d’un ancien moulin de Saint-Pellerin, aujourd’hui résidence secondaire. En 1278, Collin de Villiers donne aux templiers le moulin, confirmée par Eudes Borel en 1295 au profit de la Commanderie d’arville (Loir et Cher). Donne son nom à un ruisseau appelé en 1585 l’Ecluse de la Pitoysière.
Aux Archives Municipales, on trouve des baux par les Seigneurs de Courtalain du péage et de la pêche de la rivière depuis le moulin de la Varenne jusqu’à celui de la Pitoisière.

Les Riderets, maison isolée, mentionné sous le nom Les Ridrés en 1511, Les Ridrets-Gaultier en 1585, Les Gaultiers ou Les Ridretz en 1605, les Riderais en 1661. La métaierie des Gautiers est mentionnée en 1596.

La Sablonnière, lieu-dit de Saint-Pellerin et d’Arrou. Mentionné sous le nom de la Varenne dit la Sablonnière en 1586. Appelée aussi la Carrière et la Legretière ; ces différents noms lui viennent des carrières de sable qu’on y a exploitées, et de Legret, leur propriétaire.

Saint-Martin, ferme isolée ; dépendait autrefois de Godebert. Une source se trouvant derrière les bâtiments est recensée dans les « Saints Guérisseurs du Perche-Gouët » comme fréquentée par les pèlerins. Il est probable que la statue de St Martin qui se trouve dans le cœur de l’église proviendrait d’un oratoire implanté à proximité de la source et qui serait ruiné depuis longtemps. Des fouilles ont permis de mettre en évidence une fontaine et de retrouver une centaine de poteries intactes. C’était un puits de ravitaillement du XIIème siècle, comblé au XVème siècle. Une deuxième fontaine fut également découverte et semble avoir été érigées sur pilotis vers 1108.

Les Touchardières, ferme située à la limite de la commune vers Châtillon, au bord de la route qui était l’ancien chemin allant de Ruan à Châtillon. On trouve la Trochardière en 1512, la métaierie des Touschardières en 1573 ; la Grande et Petite-Trochardière en 1585 ; les Touschardières en 1661.

Villepelée, ancienne métairie. En 1686, François de Racine, sieur des Bois-Besnard reconnaît devoir 30 livres de rente à la fabrique de Saint-Pellerin. Mentionné sous le nom de Les Villepellées en 1512, la Ville-Pelée en 1585.
La Ville Pellaix.

Villiers, mentionné sous le nom le Villier en 1512.

Cinq autres hameaux ont été distraits de Saint-Pellerin et attribués à Courtalain par la loi du 3 juillet 1846 ;
Ce sont :
La Baronnerie
La Bernardière
(ferme)
La Briquerie
Les Bordes
(ferme)
La Varenne, ce sont les bâtiments situés à droite de la route de Courtalain à Cloyes, juste avant le pont.
Nom d’un ancien moulin de Saint-Pellerin. Nom d’un lieu-dit situé sur les communes de Courtalain et de Saint-Pellerin. Mentionné sous le nom de Varena en 1192, la Varenne-Thierry en 1384, la Varanne en 1624.
Le moulin est cité dans une charte de 1189 comme appartenant à la famille Borel, seigneur de Courtalain.

Différents aveux (1585-1586) mentionnent aussi dans la paroisse de Saint-Pellerin : le Clos de la Borelle ; la mestairie et moulin de la Bouglière ; la mestairie de la Bernardière ;
La Chenelière
, lieu-dit de Saint-Pellerin, détruit. Mentionné en 1586.

Lignetière, ferme, détruite, mentionnée en 1586.

La Maulguinyère, ferme qui a été détruite et rebâtie sur le territoire de Langey :

Le Moulin Neuf, moulin de Saint-Pellerin détruit, mentionné en 1511.

La Tardivière, mentionné en 1571, détruit

Les Vaugelées, lieu-dit (ferme). Détruit. Mentionné en 1481

La Diane, c’est le premier faubourg de Saint-Pellerin. Les maisons de la Diane ne remontent, pour la plupart, qu’au début 1900. Tout le terrain n’était que terrain agricole avant la construction de la gare.

Le Champ de la Cure, une première étude de lotissement avait été faite en 1923.
Bon Marché, les premières habitations ont été construites à Bon Marché à partir de 1929 pour le logement des employés du chemin de fer.

Le Champ de la Croix, le champ de la Croix qui devait devenir le deuxième faubourg de la commune dépendait de la ferme du bourg. Le projet date de mai 1965. Le terrain fut en partie payé par la vente de l’ancien presbytère. Un avant projet de travaux comportait d’abord l’élargissement du chemin de la Montpointière et la création d’une station d’épuration. La première tranche a été réalisée dans les années 1970, en bordure de route. Par la suite des travaux de voirie ont permis la construction du reste du lotissement qui a été achevé en 1996.

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