Verdes

« dite la Romaine »

Verdes.
D’azur à une colonne antique d’argent accompagnée en pointe de 2 épis effeuillés d’or passés en sautoir.
La colonne évoque les nombreux vestiges gallo-romains, les épis la vocation agricole de la commune.


(Photo Claude Leymarios)

Un peu d’histoire

Principale cité de la région, détruite par les invasions barbares.

Parcourez la chaussée de l’Etang sacré des Gaulois agrandi par les Romains pour en faire “Le Lac du Dunois”, asséché en 1850.

Promenez-vous sur la Voie Romaine de Jules César.

Découvrez les chemins, les anciens lavoirs, les sources, la maison du Chaufournier.

Admirez le château de Lierville qui rappelle l’Amiral de Coligny et les guerres de religion.

Si vous êtes séduits par la verdure et la rivière, la Municipalité vous proposera des terrains constructibles.

Verdes fut il y a deux mille ans la principale citée de la région.
Les photos aériennes de Claude Leymarios et Pierre Jalmain visibles à la mairie nous prouvent l’existence d’une cité Préhistorique, Gauloises, Romaine (jusqu’aux invasions barbares) et Mérovingiennes.
Le château de l’amiral De Coligny (Lierville) nous rappelle les guerres de religions.
La quantité de monnaies, d’armes, de silex taillées, de bronzes, trouvée au hasard dans les champs dispersées dans les musées des villes voisines, mais surtout les croquis de Mr De Pibrac au moment de la découverte de thermes nous prouvent la magnificence de la ville que fut Verdes au croisement des grandes voies Chartres-Blois, Le Mans-Châteaudun-Beaugency, qui furent en service jusqu’en 1850.
Le grand nombre d’auberges relais en est la preuve ainsi que la chaussée romaine construite par les romains à l’emplacement d’un gué qui permettait la traversée du dangereux marais et créant le plus important étang Dunois, malheureusement asséché depuis plus d’un siècle et demi.

Que reste-il?
Verdes à la porte de la grande Beauce, aux confins nord du Loir et Cher avec sa vallée, sa verdure, sa rivière, ses chemins de promenade et de randonnées, ses sources, ses anciens lavoirs, Verdois et St Marc, ses fours à chaux.
Aujourd’hui Verdes 500 habitants vous accueille et chacun peut y trouver tous les principaux services et commerces nécessaires à la vie quotidienne y compris la scolarité des enfants jusqu’à l’entrée en sixième.

La Mairie (1865)

(Photo R Hamonnière)

(Photo R Hamonnière)

Eglise St Lubin

(Photos R. Hamonnière)

C’est aujourd’hui une grande église à chevet plat, flanquée de chapelles transept, dont certaines parties remontent au XVI° siècle, mais à laquelle une restauration de 1859 a fait perdre tout caractère.
Sur la façade cependant, un portail en tiers-point entre deux contreforts a ses piédroits décorés de curieux monogrammes enlacés d’une cordelière, où l’on peut reconnaître à gauche les initiales de François de Théligny, seigneur de Lierville et de Charlotte De Lahaye, à droite, celle d’Henri II et de Catherine de Médicis et Diane de Poitiers.

(Photos R. Hamonnière)

Le mobilier – le cœur a reçu de la restauration du siècle dernier un curieux décor de colonnes statues et boiseries pseudos-gothiques dans le goût de l’époque.
Quelques toiles et gravures anciennes sont conservées dans les croisillons.

(Photos R. Hamonnière)

Verdois, à 2 km au nord-ouest, était un prieuré Saint-Marc, dépendant de l’abbaye de Josaphat, près de Chartres.

(Photos R. Hamonnière)

(Photos R. Hamonnière)

Les Ecoles : aujourd’hui, elles sont constituées de trois classes accueillant les enfants de 3 à 11 ans.

Complexe Mairie – Ecoles – Eglise (photo M-F CRESPIN)

La fête du village se déroule toujours le dimanche de la passion, hier une grande cavalcade de renommée régionale ayant existé 60 ans (1929 à 1989), aujourd’hui remplacée par une brocante.

(Photo d’archives)

Le Parc a été élaboré dans les années 1995… Sur l’emplacement de l’étang devant la chaussée Romaine

(Photo M-F CRESPIN)

Le château de Lierville XVIè (privé), que vous ne pouvez admirer que de l’extérieur, si vous allez en direction de la Colombe.

Les fours à chaux, la fournerie de Verdes est installée à la sortie Est du village, le long de la route en direction de Tripleville.
Nous distinguons de loin, la maison du chaufournier dominant de ses deux étages et de sa terrasse hérissée de piquets de fer, les pâtures et champs environnants, faisant penser à l’œuvre d’un « original ».

La digue

(Photos R. Hamonnière)

Un peu d’Archéologie, la cité Antique (ville Gallo-Romaine) a été découverte par hasard en 1856, par un paysan qui défrichait son exploitation.

Ensemble Basilique, Forum, Palestre
Site protégé par la Service Régional d’Archéologie (S.R.A)
(Photo P. Jalmain 1976)

La Chaussée Romaine, à l’extrémité Ouest du lac en limite du grand chemin, les Romains érigèrent une digue constituée de larges pierres de taille, en aménageant un étroit passage vouté pour l’écoulement de l’eau, aves coulisses (Vannes) pour former un vaste étang.

(Photo Claude Leymarios)

L’étang, creusé artificiellement dans le marécage de part et d’autre du lit de la petite rivière L’Aigre, il s’étendait jusqu’à la ferme actuelle de Monchaux, sur une longueur de 1,6 km; sa largeur pouvait atteindre150 m, sur une profondeur de 3 à 4 m.
Sa superficie avoisinait les 23 HA.
Cette protection infranchissable explique en partie le développement de la citée Gallo-Romaine.
Mais le plus évident, était de fournir du poisson à la population.
Il a été asséché en 1851 pour des raisons de maladie tel le paludisme.
La légende stipule que vers 596, l’eau de l’étang se serait réchauffée, on ne sait pourquoi et que le flot bouillait tellement qu’il a rejeté sur son rivage des poissons cuits.

Les Thermes, furent découvert en 1857 et publié par Monsieur Du Faur De Pibrac délégué de la société savante d’Orléans, par un mémoire essentiel sur le sujet en mentionnant une vaste mosaïque de 90 m2 appartenant à établissements de bains, sa conservation étant mal assurée M Florence en 1905 fit transporter un important fragment de 11 m2 au musée de Blois.

Les thermes vus d’oiseau, (croquis A. de Coumont, Abécédaire d’archéologie de Rouen)/p>

Les mosaïques des Thermes, (Verdes) la Romaine)

Elément de voierie, vestiges de caniveaux

(Photos R. Hamonnière)

Les objets Antiques, céramiques, bronzes, monnaies…

Faune (découvert en 1995 site de l’étang)

(Photos R. Hamonnière)

Vitrine n°1 Ecomusée 1994 Verdes

Vitrine n°1 Ecomusée 1994 Verdes

Petit clin d’œil, de Verdes aujourd’hui…

La pompe

(Photos R. Hamonnière)

Le four

(Photos R. Hamonnière)

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