La Commune et ses hameaux
Appelé primitivement, Castelleium vers 1250, Castellio en 1280, Castelleo en 1306, Castillio en 1626.
Fut chef-lieu d’une conférence du doyenné du Perche-en-Dunois comprenant les paroisses d’Arrou, Boisgasson, Chapelle-Royale, Chatillon, Courtalain, Gohory, Langey, Lanneray, Saint-Lubin-d’Isigny et Saint-Pellerin.
Par décret du 29 avril 1939 (J.O. du 10 mai 1939, n° 11, p.5918), Châtillo, devint Châtillon-en-Dunois.
Le village de Châtillon-en-Dunois d’une superficie de 3719 hectares, mérite bien son appellation de « Vrai Village ». La vie gravite autour de l’église Saint-Hilaire.
Tout autour du village, l’écomusée de la haie a été créé en 1989 pour permettre à chacun de redécouvrir l’arbre et la haie, et pour apprendre à mieux connaitre les espèces les plus courantes. La commune de Chatillon-en-Dunois compte 760 habitants.
Châtillon est une ancienne seigneurie.
Les Bas-Fretons, ferme dépendant des hauts-Fretons.
La Basse-Jaretterie, ferme de la commune de Châtillon-en-Dunois.
Beauvoir, lieu-dit de Chatillon-en-Dunois. Mentionné sous le nom de Bellum-Videre en 1201 (charte de l’abbaye de Coulombs) et Bauvoir en 1524 (charte du comté de Montboissier), ancienne seigneurie (1555).
La Blandinière, lieu-dit de Châtillon-en-Dunois.
Bois-Monchets-les Bouviers, lieu-dit de Châtillon-en-Dunois.
Bois-Mouchets-les-Maraudeaux, lieu-dit de Châtillon-en-Dunois, l’Armelinage, 1573 ; le Bois-Mouchet-les-Mercyers ou les Herminages, 1639 (Charte de chapitre de Saint-André de Châteaudun).
Le Boulay, lieu-dit de Châtillon-en-Dunois.
Le Buisson, lieu-dit de Chatillon-en-Dunois. Mentionné en 1663 sous le nom Le Buisson-Lucienne (charte de la Seigneurie de Courtalain).
La Canterie, lieu-dit de Chatillon-en-Dunois, mentionnée la Quanterie en 1296 ; Quanteria, 1298 (charte du chapitre Saint-André de Châteaudun).
Chaillot, lieu-dit de Chatillon-en-Dunois, mentionnée en 1505 (charte de l’hôpital de Châteaudun).
La Chaise, lieu-dit de Chatillon-en-Dunois. Mentionné sous le nom de la Cheze en 1662 (charte de la fabrique de Yèvres).
Les Champs-Picards, lieu-dit de Chatillon-en-Dunois. Mentionné sous le nom Les Champs-aux-Picards en 1563 (charte de l’abbaye de Saint-Avit près Châteaudun) et les Champs-Picardz en 1621 (charte du prieuré de Saint-Hilaire-sur-Yerre).
Chanteloup, lieu-dit de Chatillon-en-Dunois. Mentionné sous le nom de Cantalupus vers 1110 (charte de l’abbaye de Thiron) et Chantelou en 1696 (charte de la seigneurie de Courtalain).
Vient du latin signifiant un lieu où hurlaient les loups. Jean Chanteloup vivait en 1586
Charmolles, lieu-dit de Chatillon-en-Dunois. Mentionné sous le nom de Charmolle en 1606 (charte de l’hôpital de Châteaudun).
Le Château, écart donné à un lieu de Châtillon-en-Dunois appelé aussi la Mairie en 1715 (charte de l’abbaye de Thiron). Ancien fief seigneurial en 1105.
Le Coudray, lieu-dit, ancien manoir rural en 1586.
La Courgibetterie, lieu-dit de Chatillon-en-Dunois, doit peut-être son nom à la famille Courgibet.
Le Defoix, hameau de la commune de Châtillon-en-Dunois, appelé Les Défois vers 1750 (plan).
Fée, lieu-dit de Chatillon-en-Dunois. Mentionné sous le nom Fai en 1185 (charte du prieuré de Saint-Hilaire-sur-Yerre), Le Fey en 1551 (charte du comté de Montboissier), Les Fées en 1563 (charte de l’abbaye de Saint-Avit près Châteaudun).
Fougeuil, lieu-dit de Chatillon-en-Dunois. Mentionné sous le nom de Fougoul en 1715 (charte de l’abbaye de Thiron).
Galichère, lieu-dit de Châtillon-en-Dunois.
Givais, (le petit, le grand) – lieu-dit de Chatillon-en-Dunois. Mentionné sous le nom de Givets en 1696 (charte de la seigneurie de Courtalain).
La Glonnière, lieu-dit de Châtillon-en-Dunois.
Grand-Givais, (le petit, le grand) – lieu-dit de Chatillon-en-Dunois. Mentionné sous le nom de Givets en 1696.
Les Grandes-Touches, lieu-dit de Chatillon-en-Dunois. Mentionné sous le nom de Tuschiae en 1150 (charte de l’abbaye de Bonneval), Les Tousches en 1471 (charte de la Seigneurie de Courtalain).
Les Hauts-Fretons, lieu-dit, ancien manoir seigneurial appelé les Fretons en 1700
Houssière, lieu-dit de Châtillon-en-Dunois.
La Hugotière, lieu-dit de Châtillon-en-Dunois, autrefois Montanon.
La Lèvrie, lieu-dit de Chatillon-en-Dunois. Mentionné sous le nom de La Levrye en 1586 (charte de la seigneurie de Courtalain).
Libouville, lieu-dit de Chatillon-en-Dunois. Mentionné sous le nom de Libovilla en 1225 (charte de l’abbaye de Saint-Avit près Châteaudun).
Montasnon, lieu-dit de Chatillon-en-Dunois. Mentionné sous le nom de Montanon en 1750 (plan).
Pémenière, Lieu-dit de Chatillon-en-Dunois et de Yèvres. Mentionné sous le nom de La Pesmesnière en 1566 (charte de l’abbaye de Courtalain) et La Paimenière en 1586 (charte du comté de Montboissier).
Les Pichardières, lieu-dit de Châtillon-en-Dunois.
Plafus, lieu-dit de Chatillon-en-Dunois. Mentionné en 1437 sous le nom Plafust, en 1523 sous le nom Plafeust, en 1576 sous le nom Plaffus (charte de la seigneurie de Courtalain). Ancien fief seigneurial en 1470
Le Puiset, lieu-dit de Chatillon-en-Dunois. Mentionné en 1260 (charte de l’abbaye de la Madeleine de Châteaudun).
Puits-Neuf, lieu-dit de Châtillon-en-Dunois.
Raguenette, lieu-dit de Châtillon-en-Dunois.
La Requinière, nom d’une ferme de Châtillon-en-Dunois.
Saulièvre, lieu-dit de Chatillon. Mentionné sous le nom de Saulèvre en 1586 (charte du comté de Dunois).
Le Saussay, lieu-dit de Chatillon-en-Dunois, .d’après les anciens titres Saultée (Saltus Cesaris – Bois de César), d’origine romaine (charte de l’abbaye de Saint-Avit près Châteaudun.
La Tonnerie, lieu-dit de Châtillon-en-Dunois.
Touchemont, lieu-dit de Chatillon-en-Dunois. Mentionné sous le nom de Touschemon en 1450, Touchesmon en 1626 (charte de la Seigneurie de Courtalain).
Les Touches, lieu-dit de Chatillon-en-Dunois. Mentionné sous le nom de Tuschiae en 1150 (chartes de l’abbaye de Bonneval), Les Tousches en 1471 (charte de la seigneurie de Courtalain).
Le Tremblay, lieu-dit de Châtillon-en-Dunois.
La Trémellière, lieu-dit de Chatillon-en-Dunois. Mentionné sous le nom la Turmellière en 1471 (charte de la seigneurie de Courtalain).
Villard, lieu-dit de Châtillon-en-Dunois, Vilais en 1254 (charte du chapitre de Saint André de Châteaudun), ancienne seigneurie appelée Villelard en 1286 (charte du comté de Dunois), et Villars au XVIIIe siècle ; se compose du Grand-Villars et du Petit-Villars. Villa Arsa (villa brûlée), dépendait d’une ancienne colonie romaine
Villeperdue, lieu-dit de Châtillon-en-Dunois. Mentionné sous le nom de Villa-Perdita en 1150 (cartulaire de Saint-Denis de Nogent-le-Rotrou). Ancienne colonie romaine.
Villes-Neuves, écart de Châtillon-en-Dunois.
Eglise Saint Hilaire
L’église Saint Hilaire est un vaste édifice de la fin du XIe ou du XIIe siècle qui ne comportait primitivement qu’une nef avec chœur et abside hémicirculaire étayés par des contreforts peu saillants appareillés en grison, agglomérat ferrugineux extrêmement dur qui ne permet aucun travail de sculpture.
On peut voir l’œuvre primitive dans les murs de la nef et du chœur avec ses petites fenêtres et les contreforts extérieurs en grison. Son aspect fut considérablement modifié à l’époque de la Renaissance, lorsqu’on ajouta un transept, puis lors d’une seconde campagne de transformations, les petites chapelles latérales du chœur couvertes de voûtes sur croisée d’ogives avec liernes et tiercerons qui auraient dû être coiffées d’un toit en pavillon.
L’ensemble du monument est couvert d’une voûte lambrissée avec entraits et poinçons apparents ; au-dessus du sanctuaire le bardeau orné d’arabesques et de têtes d’angelots peints, porte la date de 1561.
Au XVIIe siècle, comme beaucoup d’églises d’alors, on boucha la verrière du fond de l’abside pour édifier un retable alors à la mode, tel qu’il est aujourd’hui avec les boiseries qui l’accompagnent.
Sur le côté ouest du transept nord, au-dessus du petit cabanon, on distingue très nettement dans la maçonnerie un arc de pierre qui, est peut-être, l’amorce du cloitre dont parlent les archives.
Outre le charme de ses parties Renaissance, cette église a la chance de posséder un beau mobilier des XVIIe et XVIIIe siècles qui lui conserve l’aspect qu’elle avait sous l’Ancien Régime : un lutrin daté de 1754, modifié en 1784 avec un antiphonaire et un graduel chartrains de 1784. Il est en parfaite état, tel que devaient l’utiliser les chantres avant la révolution. Autre pièce de valeur, le banc d’œuvre en chêne massif, nettoyé, il y a quelques années, de la peinture dont on l’avait affublé, et qui sert maintenant d’autel pour répondre aux normes nouvelles de la liturgie pour la messe face aux fidèles.
L’Ecomusée de la Haie
L’écomusée de la haie en 1989 pour permettre à chacun de redécouvrir l’arbre et la haie, et pour apprendre à mieux connaître les espèces les plus courantes.
Le sentier est divisé en 11 tronçons et est fléché. Vous pouvez en faire le tour complet (environ 3.5km ; soit 2h30) ou l’emprunter sur une partie seulement et revenir par la route au centre du village.
Des bancs et des coins pique-nique vous permettront de vous reposer et de découvrir la campagne environnante.
Les arbres, arbustes et buissons qui composent l’écomusée ont été plantés pour la plupart en mars 1988. Ils sont donc encore très jeunes.